Quel temps...[Miki Alpino]

Ce matin, je m'étais levé le sourire aux lèvres. Récemment, j'avais passé une bon journée, au soleil. Mais surtout, j'avais parlé avec quelqu'un, vraiment parlé. Vraiment très gentille cette psychologue. Enfin bref, ce matin, une nouvelle journée commençait, qui, je l'espère, allait aussi bien ce passer. Pour commencer, elle était déjà bien moins ensoleillée. En effet, il pleuvait, même, et pas qu'un petit peu, en fait. Après m'être levé, je m'étais habillé. Malgré le temps plutôt déplorable, où il aurait fallu que je m'habille plutôt chaudement, j'étais habillée d'un short m'arrivant jusqu'au genou, assez coloré, et d'un simple T-shirt blanc. A peine un coup de brosse dans les cheveux, et me voilà sortit, prêt à travailler, pour une fois. Je ne pris pas le temps de déjeuner, en fait, je n'en avais pas spécialement envie.

Deux heures de cours qui passèrent vraiment très lentement. Elles paraissaient en faire quatre. Ces deux heures, je l'avoue, je les avais passé à regarder par la fenêtre, la pluie tombé sur le sol déjà parsemé de flaques. Dés lors que la sonnerie avait retentit, j'étais déjà prêt à partir, mes affaires dans le sac. D'ailleurs, le professeur m'aurait surement fait la remarque si je n'étais pas parti aussi vite.

Voici le moment de la pause. Je décide de sortir, dans la cour, prendre un peu l'air. Malgré le temps et la manière dont je m'étais habillé, j'avais chaud. Comme toujours, à vrai dire. Mais cette fois si, encore plus que d'habitude. Enfin, ça arrive, il y a déjà eu plusieurs jour comme ça... En fait, je me demande même parfois si mon corps est de temps en temps à une température normale, je n'en suis vraiment pas sûr. Enfin bref, passons.

Après avoir passé quelques minutes sous la pluie, la tête en l'air, les yeux rivés vers le ciel, je décidai d'aller sous le préau extérieur de la cour qui était bondé. Je réussi à m'y faufiler mais, en me retournant, je bousculai une jeune fille qui tomba par terre, vers l'extérieur du préau. Elle se retrouva donc par terre, sous la pluie; bien sûr.... Evidemment, étant dans l'incapacité de parler, aucun moyen de m'excuser. Je l'aidai donc à se relever, en lui prenant la main, avec la mienne, plus chaude qu'elle ne devrait l'être. Une fois la jeune fille sur ses deux jambes, je lui sourit, l'air confus.

Le mauvais temps, ne donna pas envie à Miki de se réveiller. Le réveille sonna trois fois. Elle regarda l’heure au bout de la troisième fois et sauta du lit en voyant qu’elle allait être en retard. Elle se prépara comme chaque matin, toilette, habillage etc.… Elle se précipita dans le couloir et arriva en classe en retard comme d’habitude. Celle-ci n’aime vraiment pas se lever tôt. Elle s’excusa auprès de son professeur et alla s’assoir à sa place habituelle.

Les deux heures de cours de la jeune fille passa et la sonnerie pour la récréation retentit. Miki rangea ses cahier dans son sac, le mis sur son dos et sortit de la salle de cours. Elle regarda dehors juste avant de passer la porte de classe, il pleuvait encore. Alors elle prit l’escalier qui amener dans le préau.

Malgré le monde dans les escaliers, Miki réussit à descendre jusqu’au préau qui était aussi remplit. Elle alla sur le coté du préau. A ce moment là, quelqu’un la bouscula et Miki se retrouvât dehors, sous la pluie. Un jeune garçon lui pris la main et l’aida à se relever.

- Merci dit Miki.

Miki fut surprise par la main du garçon qui était assez chaude par rapport à la sienne et au temps. Celui-ci lui sourit avec un air désolé mais ne il ne parla pas. Miki remit ses vêtements en place tout en demandant :

- Tu t'appelles comment et tu es en qu’elle classe ?

Miki ne savait pas vraiment quoi dire et essaya de commencer la conversation.

J'étais vraiment surpris. Vraiment. La jeune fille m'avait remercier, plutôt que de mal réagir et de me reprocher de ne pas m'être excusé. Pourtant, c'était bel et bien moi qui l'avait bousculé. Enfin, je ne vais pas m'en plaindre, c'était plutôt gentille de sa part. Ou peut-être était-ce simplement parce qu'elle n'avait pas vu que c'était moi qui l'avait bousculé ? Surement, ça devait être pour ça. Je n'avais rien pour écrire et, avec les gens que je ne connaissais pas, c'était toujours compliqué de me faire comprendre par les gestes.

- Tu t'appelles comment et tu es en qu’elle classe ? me dit elle.

Comment je pourrais lui répondre ? Lui faire comprendre ? Je commençais à faire quelques gestes, mais juste après après avoir commencer, je m'arrêtais, me doutant qu'elle ne comprendrait pas. C'était toujours gênant pour moi de le "demander" mais je n'avais pas le choix. Je mimai quelqu'un qui écrivait, puis la montra du doigt, pour lui demander si elle avait de quoi écrire, ce serait toujours plus pratique. J'espérais qu'elle ait compris. Avant qu'elle ne me réponde, je la pris par la main, pour que nous nous faufilions entre tous ces élèves, pour enfin arriver jusqu'au hall intérieur, où il y avait déjà bien moins de monde. Ca irait déjà beaucoup mieux, si je devais écrire. Je frottais mes cheveux trempés. Puis je désigna un banc non loin de nous deux, pour lui proposer si elle voulait aller s'y asseoir. J'étais toujours très enthousiaste et souriant à chaque fois que quelqu'un venait me parler. Cela peut peut-être paraître bizarre, mais c'est comme ça. Enfin, avant qu'elle ne vienne me parler, elle ne savait pas que j'étais muet, alors peut-être que...On verra. Je commençais à vraiment chauffer, je le sentais. D'ailleurs, mes habits, eux, étaient déjà secs. Ces foutu "pouvoirs" commençait à m'énerver, d'habitude, ça, ça se déclenchait en fonction de mes émotions, d'après ce que j'avais pu remarquer, mais là, je ne ressentais rien de particulier.En bref, vraiment bizarre. Sinon, pour en revenir à cette fille, j'espérais vraiment qu'elle ait de quoi écrire, sinon, je me sentirais vraiment bête. Vraiment.